Dans ce livre, Le jardin des métamorphoses, je précise que cette étude est particulière au jardin l'hiver. Cet Hiver évoqué par Khalil Gibran, entre l'Automne le temps des semailles et le Printemps, temps du renouveau.

Je précise également qu'à cette notion d'hiver on peut associer celles du sommeil, du rêve et de la mémoire.

Une équipe de chercheurs de l'Université de Liège apporte la preuve de l'importance du sommeil dans la constitution de la mémoire. Les IRM permettent d'observer l'état de l'hippocampe dans son rôle de sélectionneur d'évènements.

Cette étude devraient faire mieux comprendre les effets du stress, des chocs émotionnels, des évènements déstabilisants sur le sommeil d'abord, puis sur la mémoire. On pourra alors obtenir des résultats dans la compréhension de la maladie d'Alzheimer!

Les vains maux de l'acédie

Tristesse, mélancolie, dépressions, autisme, murent dans le silence, dans l'indicible.

Impossibilité de dire cette souffrance, non pas par manque d'oreilles attentives, par manque d'écoute bienveillante, mais essentiellement par incompréhension du sens de cette souffrance.

Le questionnement intérieur perpétuel étant cristallisé sur la cause. Pourquoi cela? Pourquoi moi?

L'absence de mots, la perte de la parole donnent-ils plus de place aux autres sens?

Ne rien dire... serait-ce le début du lâcher-prise, le début d'une acceptation?

Comprendre le sens de l'évènement repasse t'il par le mouvement, par le sentir?

Lâcher-prise. Lâcher ce à quoi on s'accroche et se laisser aller dans le mouvement de la vie. La vie qui va, la vie qui vient. Laisser le mouvement se faire. Se laisser faire. Dans le mouvement c'est l'Etre tout entier qui s'émeut, qui se meut.

Et dans le sentir que se passe t'il?

L'Hébreu Shem nomme également le Nom et l'Odeur! Se retrouver, être authentique, se souvenir de qui l'on est, passerait donc prioritairement par l'odorat!

Des scientifiques du Columbia Presbytérian Médical Center de New-York ont démontré qu'un des premiers signes de la perte de la mémoire, pouvant mener vers la maladie d'Alzheimer, serait la diminution ou la perte de l'odorat.

A lire...

Tristesse ou dépression. Comment la psychiatrie a médicalisé nos tristesses. Jérome C Wakefield et Allan W Horowitz, aux éditions Mardaga.

photo: Jean-Luc Lanez
photo: Jean-Luc Lanez

"Je ne crois pas faire de sentimentalisme ou de romantisme en appelant à l'unité entre les hommes et la nature. Notre existence, l'essence même de ce que nous sommes est inextricablement lié à tout ce qui vit, bouge et respire sur la Terre. Ce fleuve, ces arbres, ces animaux, ces oiseaux, ces grenouilles qui sautent d'une pierre à l'autre sont tous en relation avec nous. Si nous l'acceptons, si nous comprenons que nous faisons partie intégrante de l'univers, nous cesserons de nous emballer pour un rien, de nous disputer, de nous faire la guerre. Nous vivrons enfin en parfaite intelligence avec la nature. Nous ne tuerons plus d'animaux pour satisfaire notre appétit, nos avidités d'hommes pour accroître notre pouvoir." Krisnamurti

"Le vent est un saint dont on ne voit jamais le visage. Il ne cesse de parler aux jonquilles. Même quand il ne parle plus, elles continuent de l'entendre."

A la télévision!

Mardi 24 Mars2018 à 22h35, Arte programme:

Dépression, une épidémie mondiale? (un documentaire de Michèle Dominici de 2014 jamais diffusé)

Voici ce qu'en dit la journaliste Marie-Hélène Soenen dans Télérama: Près de 400 millions de personnes seraient atteintes de dépression à travers le monde, et la consommation d'anti-dépresseurs a presque doublé dans les pays de l'OCDE ces dix dernières années. Partout, on parle d'"épidémie mondiale". Mais y a t'il réellement plus de malades qu'avant? Ou la dépression est-elle juste plus souvent diagnostiquée, et davantage prise en charge? Pour répondre à ces questions, Michèle Dominici convoque une foule de spécialistes, psychiatres, anthropologues, sociologues ou philosophes, et envisage le phénomène dépressif sous toutes les coutures. S'il est mieux diagnostiqué, il est aussi sorti du domaine strictement médical pour entrer dans le langage commun, souvent confondu avec la déprime ou la démoralisation. A qui profite cette banalisation de la dépression?

Le psychiatre Allen Frances estime que les fabricants de médicaments s'en sont largement emparés:"ils ont compris que le meilleur moyen de vendre des pilules c'est de vendre des maladies, de les promouvoir"...