Inhotim!!!

Inhotim! au Brésil...

Sur plusieurs centaines d'hectares des milliers d'espèces botaniques poussent et fleurissent parmi des centaines d'oeuvres d'art. A moins que ce ne soit l'inverse, tant le projet associe les deux de manière indifférenciée. 500 oeuvres des années 1960 à nos jours sont donc harmonieusement intégrées aux 4700 spécimens de plantes rares de la forêt atlantique ou de la savane arborée brésilienne et aux 1400 variétés de palmiers du monde. Un univers sans portail, ni murs, ni grillage, c'est ce que Bernardo Paz, ancien industriel minier a voulu. Les palmiers luxuriants et l'herbe tondue indiquent aux visiteurs qu'ils sont arrivés à cet espace domestiqué. Car les visites sont importantes. En moyenne 1000 personnes par jour tout au long de l'année et plusieurs jours sont nécessaires pour parcourrir les 100 hectares réservés à cette exposition permanente.

Les visiteurs affluent de tout le Brésil et cela depuis des années. Le lieu est ouvert au public depuis 2006.

 

Cette initiative et son succès montrent bien l'intérêt qui peut être porté au jardin, même de grande taille et à l'art, même dans la démesure. C'est l'objectif et la philosophie du projet.

Les oeuvres sont pour certaines gigantesques. Celles de Dong Aitken, the Sound Pavilion, celle de Dan Graham, le Pavillon transparent, celle d'Hugo França,les Bancs, ou bien celle de Yayoi Kusama, Narcissus Garden.

Le Brésil n'est pas encore un pays riche. Il émerge.

L'engouement qui se manifeste dans ce contexte devrait nous inciter à prendre en compte avec une plus grande considération tout ce qui est harmonieux et éducatif. Car sur cette ancienne zone minière où demeurent encore de vieux mineurs vivent désormais leurs enfants et petits enfants et s'y développe une autre vie.

" C'est une des meilleures choses qui nous soient arrivées. Cela a changé notre vie, ne serait-ce qu'en terme d'emplois, puisqu'il y a 300 personnes qui y travaillent".

 

L'humain et l'économie se rejoignent là!

 

Inhotim: inhotim.org.br

à Sacramento...

L'étude évoquée dans la conclusion du livre Le jardin des métamorphoses à été faite à Sacramento.

Elle est présentée sur ce site: www.cityparksalliance.org

A la télévision!

Mardi 24 Mars2018 à 22h35, Arte programme:

Dépression, une épidémie mondiale? (un documentaire de Michèle Dominici de 2014 jamais diffusé)

Voici ce qu'en dit la journaliste Marie-Hélène Soenen dans Télérama: Près de 400 millions de personnes seraient atteintes de dépression à travers le monde, et la consommation d'anti-dépresseurs a presque doublé dans les pays de l'OCDE ces dix dernières années. Partout, on parle d'"épidémie mondiale". Mais y a t'il réellement plus de malades qu'avant? Ou la dépression est-elle juste plus souvent diagnostiquée, et davantage prise en charge? Pour répondre à ces questions, Michèle Dominici convoque une foule de spécialistes, psychiatres, anthropologues, sociologues ou philosophes, et envisage le phénomène dépressif sous toutes les coutures. S'il est mieux diagnostiqué, il est aussi sorti du domaine strictement médical pour entrer dans le langage commun, souvent confondu avec la déprime ou la démoralisation. A qui profite cette banalisation de la dépression?

Le psychiatre Allen Frances estime que les fabricants de médicaments s'en sont largement emparés:"ils ont compris que le meilleur moyen de vendre des pilules c'est de vendre des maladies, de les promouvoir"...